Pour la septième année, le cabinet Deloitte publie son étude « Observatoire des usages et interactions télécoms & médias ».  
Réalisée auprès d’un panel représentatif de plus de 2 000 personnes par pays (France, Etats-Unis, Australie, Allemagne, Italie, Japon, Corée du Sud, Norvège, Espagne et Royaume-Uni), cette version met en valeur les données correspondantes à la France.

Elle souligne notre soif de technologie avec un usage du numérique en croissance continue.

1) Le taux d’équipement en appareils numériques à domicile des français.

Quelques chiffres :

Sur 76% des foyers interrogés ayant un PC portable :

Si les progrès sont notables, on reste malgré tout légèrement à la traîne face à nos compatriotes lorsque l’on évoque le multi-équipement : les foyers équipés d’un PC portable, d’un smartphone et d’une tablette ne représentent que 20% de la population. -> 36% de foyers sont recensés en Norvège, 31% en Italie et 26% aux Etats-Unis.

2) L’accès à internet à la cote !

Numéro 1 des services à domicile, 25 % des usagers seraient prêts à payer pour une connexion plus rapide.
84 % d’entre eux sont capables de faire plusieurs choses à la fois : navigation internet, lecture d’email, envoi de SMS… sont effectués pendant qu’ils regardent la télévision

34 % des français regardent des programmes vidéos provenant de sources en ligne.
Les 14 – 23 ans ont fait le pas des achats digitaux : 7,36 achats mensuels moyens contre 6,4 de produits physiques.



Le virtuel oui, mais le papier reste apprécié et attire toujours les consommateurs. Même si l’information est disponible en ligne.

3) Les achats en ligne.

Concernant les achats en ligne, l’ordinateur reste largement privilégié par les Français. Le m-commerce (achats via mobile) fait son entrée et commence à être apprécié : 14% des 14-23 ans ont déjà  effectué des achats via leur téléphone portable et 23% du côté des 24-29 ans.

• 57% des personnes interrogées ont ainsi découvert un nouveau produit grâce à Internet,
• 45% d’entre elles ont renoncé à acheter un produit suite à une recommandation en ligne,
• Les 24-29 ans sont les plus influencés par les recommandations négatives en ligne (59%).